10% des EPCI prêts à réinstaller leur nouvelle assemblée, la vie intercommunale en suspend…

Une proportion faible qui témoigne des difficultés de la reprise post COVID19

Avec l’annonce du Premier Ministre de permettre aux quelques 30 000 conseils municipaux de s’installer le plus rapidement possible, se pose la question de la reprise de la vie intercommunale du pays. Combien seront-ils à pouvoir disposer réellement de leur nouvelle assemblée et de leur nouvel exécutif ? 

Pour y répondre l’équipe d’atopia a réalisé un traitement des données électorales et identifié que près de 10% des EPCI sont en mesure de redémarrer leur vie démocratique et la prise de décisions au-delà de la gestion des affaires courantes. 

Cette proportion paraît relativement faible si l’on prend en compte l’importance croissante des compétences attribuées aux intercommunalités ces dernières années. L’engagement de projets structurants et de la commande publique s’en trouvent d’autant plus affectés et reportés au second semestre de cette année. 

Les territoires ruraux d’avantage prêts à repartir

Ainsi, si une majorité de communes pourraient disposer rapidement de nouvelles équipes d’élus et remettre en route la vie locale (près de 85% du territoire métropolitain et 2/3 de la population), il s’agit surtout de territoires ruraux et périurbains. Une avance dont les territoires ruraux pourraient se saisir pour la sortie du confinement.

La cartographie présente le degré de certitude de la composition des futures assemblées intercommunales à partir du poids démographique et du nombre de communes dans chaque intercommunalité ayant élu leur conseil municipal au soir du 15 mars 2020.